Occasion ratée dans le lock-out en cours au
Mont-Orford. Le gestionnaire de la montagne, André L’Espérance, a
en effet rejeté du revers de la main la proposition de règlement
avancée hier par le syndicat.

Les représentants de travailleurs offraient au patron une
reconduction intégrale de la convention collective, y compris les
clauses d’indexation des salaires selon l’IPC, pour une période de
deux ans et demi. Le contrat de travail aurait alors pris fin en
octobre 2007. Du point de vue syndical, ce geste, en maintenant le
statu quo, aurait pu mettre fin rapidement au conflit et permettre
la réouverture de la montagne en vue de la saison de ski.

Hélas, l’employeur fait preuve d’un entêtement inexplicable et
continue de maintenir en otage 400 travailleurs et travailleuses et
toute l’économie touristique d’une région.