Le secteur municipal du SCFP prend les grands moyens pour défendre les services publics
11 mai 2006
Afin de contrer toutes formes de privatisation
dans les municipalités et répondre aux campagnes de salissage des
services publics, le Conseil provincial du secteur municipal (CPSM)
a adopté aujourdhui un plan daction pour la prochaine année. Les
participants au XIIe congrès du CPSM ont également décidé de se
doter des moyens de leurs ambitions en votant une cotisation
spéciale dun dollar par membre, prélevée pendant 20 semaines. Le
SCFP National versera également léquivalent des sommes ainsi
recueillies, ce qui constituera un fonds spécial dun million de
dollars pour mener à bien cette campagne jugée prioritaire.
«Les services municipaux et les employés qui y travaillent sont
attaqués de toutes part : partenariats public-privé,
sous-traitance, privatisations, dénigrement sur la place publique,
préjugés, etc. Il est temps de répondre à ces manuvres. Nous
voulons rappeler limportance et lavantage davoir, partout au
Québec, des services municipaux publics au service des
citoyens», lance Marjolaine Boutin, présidente par intérim du
CPSM.
Une vision partagée par Claude Hétu,
directeur-adjoint du SCFP et responsable du secteur municipal.
«Les gestes qui seront posés dans les mois à venir serviront
autant nos membres que les citoyens en général. De bons services
municipaux assurés par des employés compétents et respectés
profitent à tout le monde. On le sait, les privatisations dégradent
les services et finissent par coûter plus chers aux contribuables.
Avec les moyens quon se donne aujourdhui, on pourra véhiculer
notre message tout en remettant les pendules à lheure en ce qui
concerne la qualité de vie dans nos villes et nos villages.»
Précision publiée le 26 mai 2006
Cette nouvelle, publiée le 11 mai, pouvait donner à entendre que le
SCFP National doublait automatiquement les sommes allant être
recueillies auprès des membres. Vérification faite auprès de la
direction du SCFP au siège social dOttawa, toute demande doit être
traitée à une réunion régulière du Conseil exécutif national. Telle
que rédigée, la nouvelle laissait croire que loctroi de sommes
additionnelles était déjà chose faite.