Les enseignants du Collège Saint-Paul redoutent un lock-out
28 juin 2005
Engagés depuis des mois dans un processus de
négociation qui traîne en longueur, les enseignants du Collège
Saint-Paul à Varennes craignent que l’employeur ne leur impose un
lock-out. «Avec les exemples du collège Notre-Dame-de-Lourdes et
du collège Saint-Sacrement, nous évaluons qu’une telle stratégie
pourrait malheureusement intéresser notre employeur», affirme
Francine Jetté, présidente du syndicat affilié au SCFP. Le
parallèle est d’autant plus facile à établir que, dans les trois
cas, l’enjeu de la charge de travail est au centre des discussions
entre les parties.
La semaine dernière, les enseignants ont rejeté à 80% l’offre dite
«finale» déposée par l’employeur. Malgré ce refus, les
représentants syndicaux ont tout de même offert de reprendre les
pourparlers. Mais pour ce faire, l’employeur exige maintenant que
les syndiqués acceptent d’emblée ses propositions sur la charge de
travail, ce qui est totalement inacceptable pour les syndiqués.
Le contrat de travail est échu depuis plus de trois ans, les
négociations ont débuté il y a plusieurs mois et un processus de
conciliation est en cours depuis la fin avril.