«Le vote
d’aujourd’hui ne signifie pas que nous serons en grève demain
matin», a expliqué Mario Pellerin, le président du syndicat
des employés de la STTR, affilié au Syndicat canadien de canadien
de la fonction publique (SCFP). «Nous ne sommes pas à un point de rupture,
mais, c’est sûr que le vote envoie le message à notre employeur que
nos membres sont derrière nous et que nous voulons en arriver
rapidement à un règlement.»

Soulignons que, dans le cadre des négociations en cours à la STTR,
les représentants patronaux et syndicaux ont convenu de ne pas
discuter des points en litige sur la place publique.

Les services essentiels seront
assurés

L’exercice du droit de grève dans le transport en commun est soumis
à la Loi sur les services
essentiels. Si la direction syndicale devait se résoudre à
exercer le mandat de grève qu’elle a obtenu, tout mouvement de
grève devra être annoncé au moins dix jours à l’avance. Le Conseil
des services essentiels devrait alors se pencher sur la liste des
services à être maintenus en cas de débrayage.

Rappelons qu’en plus du transport urbain et adapté, les chauffeurs
de la STTR assurent aussi le transport scolaire.

Les négociations en cours visent le renouvellement de la convention
collective négociée il y a sept ans et échue depuis le 31 décembre
2008.

La section locale 4115 du SCFP représente les chauffeurs d’autobus,
les mécaniciens et le personnel de bureau, soit au total 106
employés de la STTR. Le SCFP compte environ 5500 membres dans le
transport urbain au Québec.